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Les hormones qui diminuent avec l'âge : DHEA, Mélatonine, Pregnelonone

Les hormones servent essentiellement à coordonner le fonctionnement de nos organes. Secrétées par diverses glandes (thymus, glande pinéale…), elles sont indispensables à un bon fonctionnement de notre organisme, et leur concentration est également importante.

Le taux de certaines hormones diminue avec l'âge. Le thymus, qui produit une partie de nos hormones, disparaît également vers 40 ans.

On considère que cette diminution est un marqueur du vieillissement, c'est-à-dire que la mesure des taux d'hormones dans l'organisme est considérée comme un moyen fiable d'évaluer notre age biologique, indépendamment du nombre de nos années.

Le graphique suivant montre le décroissement moyen observé par certaines publications du taux d'hormones avec l'âge. Ce décroissement est inégal selon les personnes, et il s'agit donc bien d'une moyenne.

Décroissance de certaines hormones avec l'âge

Mais est-ce le déclin de certaines hormones qui cause le vieillissement ou le vieillissement qui cause le déclin de ces hormones ?

Le déclin des hormones n'est pas et de loin le seul mécanisme responsable du vieillissement (voir les autres chapitres de ce livre).

Mais selon les spécialistes du vieillissement, nous avons aujourd'hui dépassé ce débat, au moins sur le point de vue scientifique. Les preuves se sont accumulées depuis vingt ans. Elles montrent que la restauration de taux de DHEA, mélatonine, pregnelonone en particulier à des niveaux plus proches de ce qu'ils étaient pendant le jeunesse permet de rendre le corps plus vigoureux et plus résistant, de renforcer le système immunitaire, d'améliorer nos performances intellectuelles et notre humeur, de diminuer les risques de cancer et de la maladie d'Alzheimer…

La supplémentation de certaines hormones a également l'avantage d'être le plus souvent simple (par voie orale pour DHEA, mélatonine, pregnelonone) et très économique. En effet, les hormones ne sont pas brevetables : ce sont des produits naturels de notre organisme connus depuis longtemps.

Mais alors qu'attendons nous pour recommander (comme aux Etats-Unis) en particulier aux personnes âgées une supplémentation en hormones, qui améliorerait incontestablement leur qualité de vie, et diminuerait les risques de maladies auxquelles elles sont exposées ?

Plusieurs facteurs concourent à rendre le milieu de la santé Français réticent face à l'usage des hormones pour atténuer le vieillissement :

  • Certaines hormones s'administrent sous forme d'injection (hormone de croissance) ce qui est clairement inacceptable pour une simple supplémentation.
  • Certaines hormones sont associées dans l'imaginaire du public et des médecins à des substances dopantes. Cette mauvaise publicité est due à l'usage abusif de certaines hormones (pas celles dont on parle dans ce chapitre) par certains sportifs pour augmenter la masse musculaire ou la résistance par exemple. Mais il est temps de comprendre que toutes les hormones ne sont pas à mettre dans le même panier
  • Les hormones sont considérées chez nous comme des médicaments. Or ce sont des substances naturellement présentes dans notre organisme, et non des produits chimiques. Ce sont des suppléments, non des médicaments. Mais la prise de conscience n'est pas complète. Beaucoup de médecins considèrent la DHEA ou la mélatonine comme des substances dangereuses, alors que l'on ne leur connaît aucune contre-indication à des doses normales.
  • Les médecins craignent que les consommateurs consomment des doses trop importantes. Effectivement, il est recommandable de réaliser un dosage des hormones dans la salive, et de se faire prescrire par un médecin la dose optimale de DHEA, mélatonine ou pregnelonone. Mais cela ne doit pas nous faire oublier que les effets secondaires de ces substances pour des doses normales sont inexistants sauf dans des cas très particuliers et rares
  • Dans le passé, des expériences ont été faites avec certaines hormones (en particulier la testostérone) sous des formes synthétiques différentes de la forme naturelle, et avec des résultats parfois néfastes pour la santé. Dans le cas de la testostérone, les résultats de la supplémentation par la forme naturelle ne présentent pas les mêmes inconvénients, mais le milieu médical échaudé par ces premières expériences malheureuses met du temps à mettre ses connaissances à jour
  • Ils n'intéressent pas les sociétés pharmaceutiques, car ils ne sont pas brevetables. Même une consommation massive ne sera jamais une énorme source de profits, car la concurrence sera nécessairement sévère. Dans certains cas (l'hormone de croissance), des prix artificiellement élevés sont pourtant maintenus, et ce bien que l'hormone de croissance, largement utilisée par les éleveurs dans beaucoup de pays, soit produite à bas coût
  • Une sorte de tabou sexuel entoure en France la testostérone, considérée comme une hormone sexuelle mâle. On sait aujourd'hui que la testostérone a de nombreux autres effets que de favoriser la libido masculine, et que les femmes également en ont besoin, mais le tabou reste très présent.
  • Elles ralentissent le vieillissement, qui est considéré comme un phénomène non pathologique ne relevant pas de leur compétence par beaucoup de médecins. On peut se demander si nous ne nous heurtons pas à un tabou plus religieux que scientifique. Il serait heureux que les religions établies répondent clairement à cette question, ce qui pourrait débloquer bien des situations en cas de réponse positive et mieux identifier l'objet du débat en cas de réponse négative. L'homme a-t-il le droit de ralentir son propre vieillissement ? Le vieillissement est un phénomène de dégenerescence qui a des conséquences très pénibles et finit par causer la mort à long terme. Alors les médecins doivent-ils vraiment s'en désintéresser ? Est-ce que vraiment les médecins ne doivent s'intéresser à un patient que si il est malade (autrement dit bien souvent quand il est trop tard). Rappelons qu'il ne s'agit pas de rendre l'homme immortel mais de rendre sa vieillesse plus productive et plus heureuse !

La pregnénolone : l'hormone de la mémoire

La pregnénolone est une hormone dont dérivent ensuite d'autres hormones dites stéroïdes, comme le montre le schéma ci-dessous. La pregnénolone est un précurseur de la DHEA, de la progesterone, de l'aldosterone et de la cortisone. De son côté, la DHEA est un précurseur de la testosterone et des estrogènes.

L'organisme produit des hormones à partir d'autres hormones

Le taux de pregnélonone diminue avec l'âge. La littérature classique indique que vers 75 ans, il ne nous reste qu'environ 40 % des taux de pregnélonone que nous avions vers 30 ans. Mais les études récentes de l'Institut européen du vieillissement montrent qu'il est fréquent de trouver des concentrations de 20 % ou mois chez des personnes en bonne santé.

La pregnénolone est extrêmement importante pour le fonctionnement du cerveau. Sa concentration dans le cerveau serait dix fois plus élevée que celles des autres hormones stéroides. Elle est pourtant peu connue par le grand public et même les médecins.

Dès 1944, Gregory Pincus[Pin44] [Nut01] a montré que des suppléments de pregnénolone avaient des conséquences très favorables sur le travail dans des conditions stressantes :

  • Ouvriers : recul de la fatigue, sensation de bien-être et amélioration de la productivité d'autant plus importante que le travail était stressant
  • Pilotes d'avion et étudiants travaillant sur des simulateurs de vol : amélioration significative après la prise de 50 mg de pregnénolone avant chaque série de tests, et encore meilleure après avoir pris de la pregnénolone pendant au moins deux semaines.

Une des explications de l'intérêt de la pregnélonone pour les personnes stressées est qu'elle neutralise les effets négatifs du cortisol produit en excès par les personnes soumis à des stress fréquents.

Les études sur les souris montrent que la pregnénolone est la substance connue la plus puissante connue à ce jour pour améliorer les fonctions cognitives (mémoire, attention) [Isa92] [Flo92] [Flo95]. Or le taux de pregnénolone chute rapidement à partir de 35 ans. Des tests sur des rats âgés montrent que la pregnénolone leur permet de retrouver des capacités de mémorisation similaires à celles des rats jeunes [Ali02]. La pregnénolone est environ 100 fois plus efficace sur la mémoire que les autres hormones stéroïdes [Jae04].

Il est également démontré que le niveau de pregnénolone baisse pour les personnes atteintes de dépression, et plus encore quand elles sont en phase de dépression [Gui94].

La supplémentation en pregnénolone a également fait ses preuves comme un moyen de traitement (tout comme la DHEA et la mélatonine) de la maladie d'Alzheimer [Par01].

Les doses idéales de pregnénolone varient d'une personne à l'autre : de 25 à 100 mg par jour (le matin de préférence), du fait du déficit chez la personne et des différences dans l'assimilation. D'où l'intérêt de faire faire une analyse salivaire et une prescription par un médecin si on souhaite déterminer une dose optimale.

La pregnénolone est en vente libre aux Etats-Unis (sous forme de pilules). Elle ne présente pas d'effets secondaires à des doses normales pour les personnes en bonne santé. Les contre-indications à la prise de pregnénolone sont les suivantes :

  • Les cancers hormono-dépendants (prostate, sein)
  • enfants, femmes enceintes ou allaitant (simple précaution bien qu'il n'y ait pas de risque connu).
  • épileptiques (risque potentiel mais non certain).

La testostérone : importante pas seulement pour les hommes

Les hommes synthétisent près de 10 à 20 fois plus de testostérone que les femmes (du moins jusqu'à l'andropause, c'est-à-dire tant qu'ils ont une activité sexuelle). Au moment de la puberté, le taux de testostérone monte et est responsable chez les hommes du développement sexuel, des os et des muscles, et de changements dans le comportement. Les niveaux de testostérone diminuent par la suite avec l'âge chez les hommes comme chez les femmes.

Contrairement à une croyance répandue, aucune étude ne montre que la testostérone augmente le risque de cancer de la prostate, ni même favorise son développement. Des études sur ce sujet notent même l'effet favorable de la complémentation en testostérone sur la santé de la prostate[Rot01]. Cela semble logique, sachant que les niveaux de testostérone des personnes âgées qui souffrent de cancers de la prostate sont en général très bas, et que ce cancer ne se déclare pratiquement jamais chez les personnes jeunes qui ont, elles, un taux de testostérone élevé.

Il y a quelques décennies, des tests de l'effet de la testostérone ont été faits en utilisant des formes synthétiques différentes de la testostérone naturelle. La forme ester a été testée ainsi que la methyltestosterone prise oralement et qui s'est révélée dangereuse pour le foie et est maintenant interdite dans de nombreux pays.

Ces travaux ont créé un mythe dans la communauté médicale du danger de la testostérone. Mais la forme naturelle (molécule strictement identique à la molécule naturelle), qui est utilisée sous forme de gel ou crème, ne présente pas les dangers des formes de synthèse dont la molécule est différente. Le coût est cependant relativement élevé.

Il existe également un moyen naturel de stimuler la production de testostérone : la chrysine (extrait de la passiflore) associé à la piperine (extrait du poivre) augmente naturellement le taux de testostérone après 30 jours [Nut04] de consommation. Elle y parvient en inhibant l'activité de l'aromatase, une enzyme qui diminue la production de testostérone par l'organisme (les hommes sécrètent plus d'aromatase avec l'âge).

Quand la forme naturelle de la testostérone est utilisée pour compenser un déficit en testostérone (et donc utilisée à une dose convenable), sous forme de gel ou de crème, elle a les propriétés suivantes :

  • elle améliore chez les hommes l'humeur en améliorant l'énergie, le bien-être et la gentillesse, et en diminuant la colère, la nervosité, l'irritabilité [Wan96]. C'est un bon antidépresseur (et pas seulement les hommes !)
  • elle permet de traiter l'andropause (équivalent de la ménopause pour les hommes, qui se produit en moyenne vers 55 ans) ainsi que l'hypogonadisme[Nut02].
  • Elle permet de traiter certains symptômes de la ménopause et, notamment, l'absence de libido chez les femmes ayant subi une chimiothérapie.
  • elle dilate les artères coronaires, améliorant le flux sanguin vers le cœur, et diminuant ainsi le risque cardio-vasculaire
  • elle diminue ou élimine les angines
  • elle contribue à prévenir le diabète
  • elle inhibe la formation de la plaque amyloïde, et contribue donc à prévenir la maladie d'Alzheimer
  • elle améliore la masse et la force musculaire[Fer02], et permet le ralentissement de la perte osseuse, permet de diminuer la masse grasse (en particulier au niveau du ventre)
  • elle contribue à alléger les symptômes de la maladie de Parkinson[Oku02]

La mesure du taux de testostérone peut se réaliser par examen de la salive, de l'urine ou du sang. Ce qui compte est le taux de testostérone libre (c'est-à-dire non lié aux protéines SHBG et albumine).

Néanmoins, la supplémentation en testosterone se faisant par application par exemple d'une crème reste relativement peu pratique (pas de supplémentation orale). Cela explique en bonne partie le fait que cette supplémentation soit relativement rare.

La DHEA : véritable hormone anti-âge

La DHEA est l'objet d'un débat passionné concernant ses propriétés anti-vieillissement et l'opportunité de l'utiliser en complémentation régulière, comme cela se pratique couramment aux Etats-Unis. Certains contradicteurs vont même jusqu'à dire que la DHEA est inutile (qu'elle n'aurait pas d'impact sur le vieillissement) ou qu'elle présenterait des dangers.

Une des raisons essentielles de cette controverse est due au fait que les effets de la DHEA se constatent essentiellement à long terme. Elle n'a pratiquement pas d'effets à court terme (une semaine par exemple).

Diverses études ont démontré une corrélation entre DHEA et longévité chez les hommes âgés[Maz01]. Cela ne démontre pas une relation de cause à effet, mais le résultat incite fortement les hommes à recourir à la complémentation du taux de leur DHEA s'il est bas. La relation de cause a effet a par contre été largement démontrée sur les animaux (souris par exemple).

La DHEA est l'hormone stéroïdienne la plus abondante dans le corps humain. Son niveau atteint son maximum à vingt ans et chute ensuite fortement.

L'ostéoporose, les maladies cardio-vasculaires, le sida, les maladies auto-immunes, la maladie d'Alzheimer, le cancer du sein, les maladies de la thyroïde, les cancers ou le diabète sont beaucoup plus fréquents chez les personnes ayant de faibles niveaux de DHEA. Des études sur des personnes de plus de 90 ans montrent que ceux qui atteignent cet âge ont des niveaux de DHEA plus élevés que la moyenne.

On peut augmenter ses niveaux de DHEA par divers moyens :

  • par l'exercice physique
  • par une alimentation appropriée
  • par une diminution du stress
  • par la supplémentation

Les avantages de la DHEA[Nut04'] (dossier de l'organisme « Life Extension », avec 160 références scientifiques qui permettent d'étayer chaque point) ne se constatent que sur des études à long terme (plusieurs mois) et typiquement pas sur les études de deux semaines. Egalement il faut noter qu'ils se constatent pour des doses destinées à restaurer les niveaux de DHEA de la personne jeune (donc sans créer de surdosages). Voici une liste des effets mesurés par des études scientifiques de long terme :

  • Augmentation la masse musculaire tout en diminuant la masse grasse, en stimulant la sensibilité à l'insuline, et la disponibilité de la carnitine (qui sert à brûler les graisses). Remarque : les personnes obèses ont un taux de DHEA plus bas que la moyenne
  • amélioration la sensation de bien-être, la libido, diminution des risques de dépression
  • amélioration de la réponse du système immunitaire
  • amélioration de la mémoire
  • diminution de 48 % de la mortalité cardio-vasculaire (moindre agrégation des plaquettes, réduction des lipides dans le sérum, meilleure sensibilité à l'insuline, meilleure fonction endothéliale, baisse du LDL cholestérol et du cholestérol total) de 36 % de la mortalité générale toutes causes confondues pour une augmentation de 100 µg/dl du taux de sulfate de DHEA
  • diminution du risque d'affections de la thyroïde
  • diminution des maladies du foie
  • augmentation de la densité osseuse, diminution du risque d'ostéoporose
  • diminution du risque de la maladie d'Alzheimer, amélioration des symptômes de la schizophrénie
  • diminution du risque de diabète (meilleure sensibilité à l'insuline, baisse du taux de graisses de l'organisme)
  • stimulation du système de réparation des cellules endommagés de l'organisme (fonction anabolique)
  • diminue le taux de cortisol (hormones du stress, qui a pour conséquence la destruction de certains tissus si elle se trouve en quantité trop importante). Inhibe la conversion de la pregnénolone en cortisol.
  • diminution du risque de cancers du foie, des glandes surrénales, du pancreas, du sein, des poumons, de la thyroïde, du colon, de la peau, des tissus lymphatiques, de la prostate : en favorisant l'apoptose (mort cellulaire programmée par l'organisme) des cellules malignes et anormales, diminuant la production d'oxyde nitrique, diminuant le niveau de gènes mutants p53, augmentant la production de cytokine IL-2. Les personnes cancéreuses ont un taux de DHEA plus bas que la moyenne
  • amélioration de l'hydratation de la peau, ce qui la rend plus douce. Amélioration de la pigmentation de la peau par stimulation de la production de mélanine de la peau, meilleure aptitude naturelle au bronzage. Augmentation des phéromones secrétées par la peau, et donc attirance sexuelle plus forte [Her02]

Pour ce qui est de la sécurité d'usage, des études d'un an et plus sur des centaines de volontaires n'ont pu déceler aucune conséquence négative de la prise de DHEA à des doses de 25 mg et 50 mg par jour (par contre des effets bénéfiques ont bien été constatés à partir de doses de 5mg par jour). Le seul risque connu concerne l'interaction médicamenteuse dans deux cas: les femmes prenant du tamoxifen (anti-estrogène), les hommes étant traités pour le cancer de la prostate avec un bloquant de la testosterone.

La DHEA est une substance naturelle qui ne peut pas être brevetée, ce qui rend la supplémentation très économique. Cela explique également le peu d'intérêt des grandes entreprises pharmaceutiques pour ce produit.

Le taux de DHEA dans l'organisme peut être mesuré par analyse du sang ou de l'urine.

La 7-kéto-DHEA est une forme de DHEA qui a l'effet le plus efficace sur le système immunitaire, en particulier pour les femmes ayant passé l'âge de la ménopause.

La DHEA est accessible en France sous ordonnance seulement. C'est une anomalie de notre système de santé. Aux Etats-Unis, la DHEA est considérée par le corps médical comme présentant si peu de risques et tant d'avantages qu'elle est en vente libre.

Il est difficile de le dire dans un pays comme la France où le monde médical est jaloux de ses prérogatives, mais la DHEA n'est pas un médicament. Il est essentiel de le souligner. C'est une hormone que notre organisme secrète naturellement. La supplémentation a pour objectif de rétablir des niveaux de DHEA normaux. Le vieillissement les fait en effet baisser excessivement, ce qui accélère l'apparition de nombreux problèmes de santé. La personne qui prend de la DHEA en supplémentation ne la prend pas parce qu'elle est malade. Bien au contraire, tout l'intérêt de la DHEA est qu'elle permet à l'organisme de prévenir l'apparition de maladies liées à l'âge. Toute personne de 60 ans ou plus a un taux de DHEA moitié moins élevé qu'à vingt ans, et peut bénéficier de la prise régulière de DHEA (par simple comprimé).

La mélatonine : hormone du sommeil, mais aussi anti-oxydant essentiel

La mélatonine est produite 30 à soixante fois plus pendant la nuit par notre organisme. C'est « l'hormone du sommeil », car c'est elle qui nous aide à nous endormir naturellement.

La mélatonine est également un puissant antioxydant, un stimulant immunitaire et un inhibiteur du cancer. Des études animales ont montré les souris dont la glande pinéale (productrice de la mélatonine) a été enlevée ont plus de tumeurs. La supplémentation en mélatonine permettait d'empêcher l'apparition de ces tumeurs supplémentaires.

La mélatonine diminue très rapidement avec l'âge, avec un maximum pendant l'adolescence.

La supplémentation avec de la mélatonine comme aide au sommeil est courante aux Etats-Unis, sans que l'on observe d'effets secondaires.

Plusieurs études que la mélatonine stimule le système immunitaire, spécialement chez des animaux stressés, âgés ou malades. La mélatonine stimule la production des lymphocytes T et des cellules naturelles tueuses. Un re-développement du thymus a même été observé chez les souris âgées (rappelons que le thymus disparaît chez l'homme vers la quarantaine).

Présenter la mélatonine comme on le fait parfois comme un produit « de niche » permettant de compenser le décalage horaire est trompeur. La mélatonine :

  • agit sur le sommeil : c'est une solution à considérer pour toutes les personnes qui ont des difficultés pour dormir, et qui n'a pas les effets secondaires des somnifères
  • est un fort anti-oxydant
  • renforce le système immunitaire
  • aide à lutter contre les cancers
  • n'a pas d'effets secondaires connus à des doses normales. C'est une substance très sûre
  • est en vente libre aux Etats-Unis, et est utilisée pour le sommeil ainsi que comme protection contre le vieillissement

Le vieillissement

--> La restriction calorique augmente la durêe de vie

--> Vitamines

--> Minêraux

--> Métaux lourds dangereux

--> Anti-oxydants

--> Suppléments alimentaires

--> La glycation : attention aux sucres!

--> Les hormones : compenser leur baisse avec l'âge

Sites Web

Life Extension Fundation

Association à but non lucratif et revue visant à disséminer les connaissances sur les techniques permettant de prolonger l'espérance de vie et à mettre à disposition des suppléments de qualité optimale à prix réduit.

Le dossier sur la DHEA, à partir d'une interview de Stephen Cherniske, est remarquablement complet, documenté et clair.

Bibliographie

[Par01]

« Aperçu de la maladie d'Alzheimer », Parlement Européen, STOA (Évaluation des options scientifiques et technologiques), Note de briefing N° STOA 501FR, Juillet 2001.

 

[Maz01]

« Prospective measurements of dehydroepiandrosterone sulfate in a cohort of elderly subjects : Relationship to gender, subjective health, smoking habits, and 10-year mortality », L. Mazat, S. Lafont, C. Berr, B. Debuire, J.F. Tessier, J.F. Dartigues, E.E. Baulieu, Proceedings of the National Academy of Sciences USA, 98 (14), pp.8145-8150, 2001.

 

[Isa95]

« The effects of pregnenolone sulfate and ethylestrenol on retention of a passive avoidance task », R.L. Isaacson, J.A. Varner, J.M. Baars, D. de Wied, Brain Res, 1995, N°689, pp.79-84.

 

[Flo95]

« Pregnenolone sulfate enhances post-training memory processes when injected in very low doses into limbic system structures: the amygdala is by far the most sensitive », J.F. Flood. J.E. Morley, E. Roberts, Proceedings of the National Academy of Sciences, N°92, pp.10806-10810, 1995.

 

[Flo92]

« Memory-enhancing effects in male mice of pregnenolone and steroids metabolically derived from it », J.F. Flood. J.E. Morley, E. Roberts, Proceedings of the National Academy of Sciences, N°89, pp.1567-1571, 1992.

 

[Gui94]

« CSF neuroactive steroids in affective disorders: pregnenolone, progesterone and DBI », M.S. George, A. Guidotti, D. Rubinow, et al., Biological Psychiatry, N°35, pp.775-780, 1994.

 

[Ali02]

« Les supplêments pour une meilleure mêmoire », Anne-Sophie Alix, Jean-Marc Robin, Nutranews Février-Mars 2002, pp.5-10.

 

[Rot01]

« Forever Ageless », Ron Rothenberg & Kathleen Becker, California HealthSpan Institute, Encinitas, 2001 (389 pages).

 

[Jae04]

« La pregnênolone est impliquêe dans les phênomènes de mêmorisation et les troubles de la concentration », Christophe de Jaeger (Institut national du vieillissement), Nutranews, Mars 2004, pp.2-5.

 

[Nut01]

« La Pregnénolone », Nutranews, Octobre 2001, pp.5-8.

 

[Pin44]

« Effects of administered pregnenolone on fatiguing psychomotor performance », Gregory Pincus, Journal of Aviation Medecine, 1944, N°15, pp.98-115.

 

[Oku02]

« Beneficial effects of testosterone replacement for the nonmotor symptoms of Parkinson's disease », M.S. Okun et al., Archives of Neurology, Vol 59, Novembre 2002.

 

[Nut04]

« La chrysine augmente la testostérone  », Nutranews, Avril 2004, pp.6-8.

 

[Fer02]

« Testosterone administration to older men improves muscle function: molecular and physiological mechanisms », A. Ferrando, M. Sheffield-Moore, C.W. Yeckel, C.Gilkinson, J. Jiang, A. Achacosa, S. Lieberman, K. Tipton, R.R. Wolfe & R.J. Urban, American Journal of Physiology & Endocrinological Metabolism, N°282: pp.E601–E607, 2002.

 

[Nah02]

« L'andropause, des solutions permettent d'en allêger les symptômes », Maurice Nahon, Nutranews, Avril 2004, pp.2-4.

 

[Wan96]

« Testosterone replacement therapy improves mood in hypogonadal men : a clinical research center study », C. Wang, G. Alexander, N. Berman, B. Salehian, T. Davidson, V. McDonald, et al., Journal of Clinical Endocrinology Metabolism, N°81(10), pp.3578-3583, 1996.

 

[Ste96]

« The DHEA Breakthrough », Stephen Cherniske, Random House, 1996.

 

[Ste03]

« The Metabolic Plan », Stephen Cherniske, Random House, 2003.

 

[Her02]

« DHEA l'hormone du mieux-vivre : Ce que votre mêdecin ne vous a pas dit », Thierry Hertoghe & Jules-Jacques Nabet, 2002.

 

[Nut04']

« Le dêbat sur la DHEA, Une revue critique des donnêes expêrimentales et cliniques », Nutranews, Avril, Mai et Juin 2004. Traduction de l'article du magazine américain « Life Extension » de Mars 2004.