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Vitamines : indispensables et protectrices

Les vitamines ont été découvertes il y a longtemps déjà. Leur nom vient du fait qu'elles sont indispensables à la vie. Et ce sont effectivement (avec les minéraux) les premiers micro-nutriments indispensables qui aient été découverts.

La carence grave en vitamines cause des maladies parfois mortelles : pellagre, rachitisme, scorbut, béribéri… des maladies dont nous n'entendons plus parler en France et qui sont toutes dues à la carence en certaines vitamines.

Notre organisme ne peut pas produire la plupart des vitamines. C'est pourquoi il est indispensable que l'alimentation (et en complément la supplémentation) les apporte. Alors que certaines vitamines sont solubles dans la graisse et sont stockées par notre organisme, nous ne stockons pratiquement pas toutes les vitamines solubles dans l'eau (la majorité), et nous avons donc besoin d'en absorber tous les jours pour rester en bonne santé.

Les carences graves sont aujourd'hui rares en France, du fait de l'amélioration de l'alimentation qui a accompagné la hausse du niveau de vie depuis le début du vingtième siècle. Mais contrairement à une opinion souvent entendue, les déficiences en vitamines sont très fréquentes. Elles toucheraient pratiquement la moitié de la population Française. Les conséquences sont simples : baisse de forme et fragilité accrue aux maladies.

Une alimentation variée et équilibrée, avec en particulier des légumes et des fruits frais (certaines vitamines se conservent mal et sont sensibles à la cuisson) tous les jours, est une base dont nous avons absolument besoin. Une telle alimentation permet d'éviter toute carence en vitamines, et de plus apporte la plupart des autres nutriments dont nous avons besoin (voir les chapitres sur les minéraux, les glyconutriments, les lipides essentiels).

Mais il existe cependant de nombreuses situations où compléter notre consommation par des suppléments de vitamines et minéraux semble s'imposer :

(1) Quand nos besoins sont supérieurs à la normale (et dans ces cas on ne peut pas se mettre à manger trois fois plus de légumes pour disposer de l'apport dont on a véritablement besoin) :

  • adolescents (croissance)
  • femmes enceintes ou allaitantes (besoins élevés, certaines carences sont graves pour le foetus)
  • sportifs (pratique au moins trois fois par semaine)
  • fumeurs (la nicotine détruit certaines vitamines).
  • buveurs (à partir de trois verres par jour, l'alcool provoque des carences de nombreuses vitamines, en particulier du groupe B)
  • environnement pollué (surcharge de radicaux libres)

(2) Quand notre alimentation est peu abondante, peu variée, et qu'il est difficile de la modifier (difficulté à convaincre ou à motiver le changement d'alimentation)

  • enfants en bas âge (alimentation peu variée)
  • adolescents (ceux qui mangent « n'importe comment »)
  • personnes âgées (beaucoup mangent très peu, peu varié)
  • en hiver (consommation de fruits et légumes plus faible)
  • végétariens
  • régime amaigrissant

Le « problème », c'est que quand on fait la somme de toutes ces « situations spéciales », on se rend compte que la majorité de la population est concernée !

Alors il est difficile de comprendre l'approche du milieu médical Français, qui pratiquement toujours déconseille la supplémentation en vitamines. La situation est différente aux Etats-Unis, où les médecins n'hésitent pas à dire que la supplémentation en vitamines est bénéfique pour tous.

Répétons le encore, car c'est essentiel, la consommation de fruits et légumes tous les jours est indispensable.

Mais la supplémentation est utile également.

Cependant elle doit être menée avec discernement. Certaines vitamines (en particulier celles solubles dans la graisse, autrement dit liposolubles, qui s'accumulent dans l'organisme) sont en effet toxiques quand elles sont consommées à des doses trop importantes. C'est le cas des vitamines :

  • A : troubles graves possibles
  • D : complémentation seulement dans des cas particuliers, par exemple enfants, personnes âgées, femmes enceintes
  • K, B3, B5, B6, C, E : troubles sans gravité

D'autre part, la supplémentation en vitamines en cas de maladie grave doit passer par un médecin. En effet, certains médicaments augmentent les besoins de certaines vitamines, et des contre-indications existent pour certaines maladies. Par exemple, la vitamine B12 est déconseillée en cas de tumeur maligne (donc de cancer), dont elle favorise la croissance.

En France, les médecins restent en général réticents à la prise de vitamines sans contrôle médical, pour les raisons suivantes :

  • la toxicité de certaines vitamines à haute dose
  • le risque que certaines personnes croient que la consommation de vitamines additionnelles les dispense d'avoir une alimentation équilibrée avec fruits et légumes (ce qui est faux)
  • le fait que les vitamines consommées dans les compléments vitaminiques sont moins bien assimilées par l'organisme que celles en provenance des aliments, en particulier quand il s'agit de formes chimiques de ces vitamines et non d'extraits naturels

Les doses « AJR » (officiellement recommandées) correspondent en général aux doses nécessaires pour ne pas souffrir de carence ou de carence grave (béribéri, scorbut, …). Elles font l'objet dans l'ensemble d'un certain consensus scientifique.

Par contre, les doses « optimales », c'est-à-dire celles qui maximisent l'espérance de vie et maintiennent une santé optimale, font l'objet d'un débat contradictoire.

La communauté scientifique anglo-saxonne spécialisée dans la prolongation de la vie est largement en faveur de doses beaucoup plus importantes d'un certain nombre de vitamines que les traditionnelles « AJR ». Les études sur des populations importantes comme l'étude SUVIMAX en France ont d'ailleurs démontré l'effet indiscutable sur l'espérance de vie de dosages bien supérieurs aux AJRs (et impossibles à obtenir en consommant des fruits et légumes).

Cependant, les compagnies pharmaceutiques, en particulier par l'intermédiaire du « Codex Alimentarius », une réglementation mondiale sur l'alimentation, cherchent à interdire dans le monde entier les dosages de suppléments alimentaires supérieurs aux AJRs, ainsi que la plupart des suppléments alimentaires naturels (au bénéfice des suppléments chimiques).

Cette nouvelle réglementation qui va s'imposer dans la plupart des pays du monde d'ici deux ans va sans doute inaugurer une ère de lutte feutrée (les média restant étrangement muets sur cette question) mais néanmoins à couteaux tirés entre partisans de la prévention et de la médecine curative.
Ici, j'ai retenu pour valeurs de dosage optimal celui recommandé par l'association « Life Extension Foundation », l'association la plus large et la plus reconnue de scientifiques américains spécialisés dans la prolongation de la vie. Comme on peut le constater, les dosages recommandés sont souvent bien supérieures aux AJRs.

C'est pourquoi la liste donnée en annexe indique pour chaque vitamine :

  • l' « apport journalier recommandé » (AJR)
  • les doses à ne pas dépasser quand la vitamine peut avoir des effets toxiques ou des effets secondaires
  • les effets constatés quand on dépasse la dose préconisée par l'AJR
  • la dose optimale si l'on veut profiter pleinement des bénéfices pour la santé apportés par cette vitamine

Vitamine A (rétinol, beta-carotène)

La carence en vitamine A rend chaque année 250 000 enfants aveugles dans les pays en voie de développement. La carence en vitamine A concerne surtout en France ceux qui consomment trop d'alcool ou certains médicaments. Les suppléments alimentaires proposent des doses faibles en général, car elle est toxique à haute dose, et doit être évitée pour les personnes ayant un foie déficient. La vitamine A est très utile dans le traitement et la prévention des cancers, et car elle stimule le système immunitaire.

Sources ...
Bienfaits  
En cas de déficience  
Causes de déficience  
AJR 5000 UI
Dose optimale 10 000 UI
Dose maximale  

Vitamine B1 (thiamine)

La carence en thiamine cause le béribéri (avec de graves troubles cardiaques et du comportement).

Une déficience plus légère est assez fréquente et cause la dépression et un état de fatigue général. La thiamine contribue également à prévenir la surdité. En effet, la thiamine est présente dans assez peu d'aliments, et la consommation d'alcool ou de certains médicaments renforce la déficience.

Sources ...
Bienfaits  
En cas de déficience  
Causes de déficience  
AJR 1,5 mg
Dose optimale 125 mg
Dose maximale  

Vitamine B2 (riboflavine)

Le manque de Riboflavine est la première cause d'hypersensitivité à la lumière (pour les yeux en particulier). La riboflavine est nécessaire à la prévention de la cataracte, du fait qu'elle est nécessaire à la production du glutathion dans l'oeuil. Elle est également recommandée dans le cadre de la prévention des migraines et de la dépression. Elle contribue à lutter contre le mécanisme de la glycation.

Sources ...
Bienfaits  
En cas de déficience  
Causes de déficience  
AJR 1,7 mg
Dose optimale 50 mg
Dose maximale  

Vitamine B3 ou PP (niacine, acide nicotinique, niacinamide, niacinamide ascorbate)

La Niacine est nécessaire à la production de nombreuses protéines par l'organisme. Elle existe sous deux formes : acide nicotinique et nicotinamide. La carence en Niacine est rare en France et a pour conséquence asthénie, troubles cutanés, digestifs, dépression, migraine. La consommation d'alcool, de tabac ou un régime végétarien y contribuent.

La supplémentation en acide nicotinique (et non en nicotinamide) diminue le niveau du « mauvais » cholestérol (LDL, triglycerides, LP(a)…) et augmente le niveau du « bon » cholesterol (HDL), un fait reconnu même par la FDA (organisme de régulation américain des médicaments) qui est pourtant connue pour son hostilité aux suppléments alimentaires. La niacine a même un effet supérieur aux statines (les médicaments habituellement utilisés dans les traitements cardio-vasculaires) pour une fraction de leur coût. La Niacine joue donc un rôle essentiel dans la prévention des risques cardio-vasculaires.

La supplémentation excessive de Niacine cause des rougeurs, voire des problèmes au foie (réversibles).

Sources ...
Bienfaits  
En cas de déficience  
Causes de déficience  
AJR 20 mg
Dose optimale 190 mg
Dose maximale  

Vitamine B6 (pyridoxine)

La vitamine B6 est importante pour la prévention des risques cardio-vasculaires car elle contribue à réguler le niveau d'homocistéïne dans le sang. Elle contribue également à lutter contre le mécanisme de la glycation, et donc retarde le vieillissement.

Elle est recommandée comme supplément pour lutter contre la cataracte, et la surdité (comme d'autres vitamines du groupe B).

Une déficience en Pyridoxine peut causer la dépression et diminue le fonctionnement du système immunitaire. Elle est utilisée en particulier pour alléger les conséquences des règles sur l'humeur.

Sources ...
Bienfaits  
En cas de déficience  
Causes de déficience  
AJR 2 mg
Dose optimale 100 mg
Dose maximale  

Vitamine B8 ou H (biotine)

Sources Foie, viandes, œuf, poissons.
Soja, lentilles, céréales,
Noix, amandes, arachides
Bananes, groseilles, fraises,
Tomates, carottes, épinards, champignons.
Levure de bière.
Produit par des bactéries dans l'intestin.
Bienfaits Participe à la production d'acides aminés (protéines) et d'acides gras.
En cas de déficience Fatigue, nausée, anorexie, douleurs musculaires, eczémas, altération des muqueuses, somnolence.
Causes de déficience Les carences sont très rares étant donné le nombre d'aliments dans les lesquels cette vitamine se trouve.
AJR 0,15 mg
Dose optimale 0,5 mg
Dose maximale Non toxique.

Vitamine B9 (acide folique)

Sources Viandes, foie, œufs.
Céréales, haricots.
Légumes à feuilles, avocats, asperges.
Fruits, bananes en particulier.
Levure, germe de blé.
Bienfaits Important pour de nombreux processus métaboliques :
- fabrication des neurotransmetteurs (permettant l'activité mentale)
- protection du cœur (amélioration du flux sanguin, diminution du niveau d'homocisteïne qui constitue un risque cardio-vasculaire spécifique démontré)
- synthèse de l'ADN
En cas de déficience La carence est fréquente.
Troubles hématologiques et digestifs, anémie.
La déficience chez la femme enceinte augmente le risque d'avortement ou de malformations du fœtus.
Risque cardiaque augmenté.
Risque de maladie d'Alzheimer augmenté.
Perte de mémoire, de concentration, d'audition.
Causes de déficience Apport insuffisant en protéines dans l'alimentation
Consommation d'alcool ou de tabac.
Consommation de certains médicaments, en particulier aspirine à haute dose, certains contraceptifs.
AJR 0,2 mg
0,4 mg pour les femmes avant la ménopause
La prévention des défauts de fermeture du tube neural par l'acide folique est démontrée par des études réalisées en comparant des femmes ayant ou non reçu une supplémentation, comparée avec un apport en placebo (baisse de 70% du risque associé). La fermeture du tube neural se produit vers la sixième semaine de gestation, alors que la majorité des femmes ignore être enceinte. L'effet bénéfique pendant la grossesse et l'allaitement est également très probable [Bow89], [Lau81], [Cze92], [MRC91].
Besoin plus important pour les fumeurs.
Dose optimale 0,8 mg
Cet apport est nécessaire pour garantir un taux d'homocistéïne normal [Mal98], et donc diminuer le risque cardio-vasculaire [Rob98], et pour prévenir les défauts du tube neural [Dal97].
La dose optimale est donc largement plus élevée que l'AJR. La supplémentation semble indispensable, dans la mesure où il est difficile d'atteindre cette dose par l'alimentation, même riche en légumes. L'absence de toxicité de l'acide folique milite également pour cette supplémentation.
Dose maximale Non toxique sauf à doses extrêmement élevées

Vitamine B12 (cobalamine: cyanocobalamine, hydroxylcobalamine)

Sources Viandes, abats, poissons gras, oeufs, lait, coquillages.
Levures, soja.
Bienfaits Essentielle pour :
- La production de globules rouges et blancs
- La synthèse de l'ADN
- Le fonctionnement du système nerveux
En cas de déficience Fatigue, asthénie, amaigrissement, anémie, perte des réflexes, perte de cheveux.
Perte de mémoire.
Dépression.
Causes de déficience Apport alimentaire insuffisant.
Régime végétarien.
Alcool.
Troubles digestifs.
Présence de la bactérie « Helicobacter Pylori » (responsable des ulcères de l'estomac et de beaucoup de cancers de l'estomac) dans l'estomac.
Difficultés d'assimilation de cette vitamine chez les personnes âgées.
AJR 0,001 mg
Dose optimale 0,6 mg
Dose maximale Non toxique.
Contre indiquée en cas chimiothérapie (accroît la résistance des cellules cancéreuses à ce traitement).

Choline (groupe B)

Sources Arachides
Œufs
Choux fleur
Viandes, foie.
Bienfaits Essentielle pour :
- le développement du cerveau du fœtus
- la mémoire et l'apprentissage
En cas de déficience En cas de déficience chez la femme enceinte, risque de malformations chez l'enfant (en particulier retards mentaux).
Causes de déficience
AJR Femmes : 425 mg
Femmes enceintes : 450 mg
Femmes allaitantes : 550 mg
Dose optimale
Dose maximale

Vitamine C (acide ascorbique, ascorbyl palmitate, ascorbate de calcium, ascorbate de magnesium, ascorbate niacinamide)

Sources Fruits (kiwi, agrumes, cerise, fraise, papayes)
Légumes (chou, persil, cresson, brocoli, chou de bruxelles, )
Piments.
Pommes de terre, patates douces.
Bienfaits Anti-oxydant : tonicité de la peau, défense contre les infections.
Aide l'absorption du fer.
Essentiel pour la production de collagène (protéïne de base pour les os, le cartilage, les tendons, les ligaments).
En cas de déficience Asthénie, amaigrissement, céphalées, douleurs osseuses, troubles hémorragiques, irritabilité, perte de poids, douleurs musculaires.
En cas de déficience plus forte : saignements des gencives, non cicatrisation des blessures, peau dure, perte musculaire.
En cas de carence grave : scorbut (atteinte de la plupart des tissus : os, dents, vaisseaux sanguins)
Causes de déficience La déficience légère est fréquente.
Faible consommation de fruits (personnes âgées en particulier)
Consommation de Tabac
Personnes atteintes de cancer.
Personnes faisant certains régimes.
Consommation importante d'aspirine.
AJR 60 mg
Fumeurs, ou en cas de stress : 140 mg
Dose optimale 2000 mg
Dose maximale 4000 mg
Au-delà, risque de diarrhées, maux d'estomac, migraines, cailloux rénaux.

Vitamines D2 (calciférol) et D3 (cholécalciférol)

Sources Soleil (synthèse par la peau, principale source).
Œuf, beurre, foie, poissons gras, huile de foie de poisson.
Champignons, soja, germe de blé.
Bienfaits Fixation du calcium sur les os.
Diminution des risques de maladies virales telles que la grippe ou les rhumes.
Diminution du risque de nombreux cancers.
En cas de déficience Rachitisme, retards mentaux chez les enfants, ostéoporose, rique plus élevé de cancers et de grippe….
Causes de déficience Personnes âgées s'exposant peu au soleil : Avec l'âge nous synthétisons de moins en moins bien la vitamine D, y compris en présence de soleil.
Personnes à la peau noire (la mélanine de la peau filtre les rayons du soleil et diminue la synthèse de la vitamine D).
Femmes enceintes.
Personnes obèses.
Adolescents (usage systêmatique de protection solaire, alimentation insuffisante)
AJR 0,010 mg
Dose optimale Vitamine D3 : 5000 UI
D'autre part le mode de vie moderne fait que nous vivons peu dehors (les rayons UV ne traversent pas les vitres).
Les personnes le plus à rique si elles ne font pas cette supplémentation sont : les cols blancs, les personnes âgées, les personnes à peau noire (la mélanine de la peau filtre les rayons du soleil et diminue la synthèse de la vitamine D)
Dose maximale Les vitamines D sont des hormones stockêes dans le foie, la graisse et les muscles. Elles ne s'êliminent pas par les urines et peuvent être toxiques à trop haute dose.
Un excès engendre :
- décalcification des os
- dépôt calcaire au niveau des reins et des vaisseaux
- risques cardiaques
- nausées
- déshydratation
- fatigue intense
- troubles digestifs
- anomalies du fœtus (retards de croissance, reins déficients, mort possible)

Vitamine E (tocophérol, tocotrienol)

Sources Choux rouge, légumes verts.
Beurre, jaune d'œuf.
Germe de blé, maïs, graines de soja.
Pépins de raisins, graines de tournesol, colza, huiles végétales non raffinées.
Olives, arachides, amandes, noix.
Patates douces.
Mangues.
Avocats.
Bienfaits Anti-oxydant : prévention de l'athérosclérose, des cancers.
Retarde à doses élevées la progression de certaines maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson.
Diminue l'oxidation du LDL Cholestérol (cause d'effets néfastes sur les artères)
En cas de déficience Peu de symptômes de déficience
Causes de déficience Personnes avec des problèmes médicaux rendant difficiles l'absorption : maladie de crohn, fibrose, cirrhose…
AJR 18 mg
20 mg pour les femmes allaitantes.
Dose optimale 260 mg (ou 400 UI)
De larges études épidémiologiques montrent qu'un apport en vitamine E entre cinq et dix fois l'AJR diminue le risque d'accidents coronariens (crises cardiaques…) de 40 à 60% [Sta93], [Rim93], [Kus96], [Los96]. Un tel apport nécessite l'utilisation de compléments alimentaires, car la simple consommation n'en fournit pas suffisamment. D'autres larges études sont en cours, mais l'absence de risque connu encourage à une supplémentation en vitamine E pour les personnes présentant un risque cardiaque supérieur à la moyenne (surpoids, manque d'exercice, taux de cholestérol élevé, tension élevée…).
Dose maximale 600 mg
Effets possibles : saignements (en particulier personnes traitées avec des anti-coagulants tels que l'aspirine)

Vitamine K

Sources Choux, navets, épinards.
Foie, œuf.
Céréales.
Huile de soja, canola, huile d'olive.
Egalement produit par des bactéries de l'intestin.
Bienfaits Anti-hémorragique.
Participe à la santé des os et à la guérison des fractures.
En cas de déficience Saignements.
Augmentation du risque de fracture de la hanche chez les femmes.
Causes de déficience Carences d'absorption des graisses au cours de maladies telles que :
- cirrhose
- traitements antibiotiques de longue durée
- consommation d'autres médicaments
AJR 0,04 mg
Dose optimale 0,07 mg
Dose maximale Un excès en vitamine K peut créer des caillots de sang, ou des réactions allergiques.
Nouveaux-nés : la supplémentation peut être bénéfique (le lait humain ayant un niveau faible de vitamine K, et l'intestin du nouveau-né étant incapable de synthétiser la vitamine K, contrairement à l'adulte).

Le vieillissement

--> La restriction calorique augmente la durêe de vie

--> Vitamines

--> Minêraux

--> Métaux lourds dangereux

--> Anti-oxydants

--> Suppléments alimentaires

--> La glycation : attention aux sucres!

--> Les hormones : compenser leur baisse avec l'âge

Sites Web

Alliance for Natural Health

Plus importante association européenne promouvant la santé par la médecine naturelle. Le site est en trois langues : Anglais, Français et Suédois.

Health Freedom Movement (HFM)

regroupe plus de 700 associations pour la liberté de la santé

Office of Dietary Supplements, National Institutes of Health

What doctors dont tell you

(Ce que les médecins ne vous disent pas) Lettre d'informations du Royaume-Uni sur les médecines douces, éditée par McTaggart.

American Council on Science and Health

Cette organisation propose des publications sur un certain nombre de thèmes concernant la santé, dont les vitamines.

University of Illinois website on Functional Foods

CalciumInfo

Site sponsorisé par Smithkline Beechum permettant de connaître les vitamines et autres nutriments contenus dans les différents aliments

Institute of Medicine

Rapports complets donnant des recommandations pour des nutriments spécifiques

American Institute for Cancer Research (AICR)

Bibliographie

[Ada02]

« Vitamins, Carotenoids, and Phytochemicals », A.D.A.M., 2002.

 

[Thi99]

« Suppléments en vitamines : Pour qui, pour quoi ? », J.-P. Thissen, Louvain Med. 118: 221-228, 1999.

 

[Acs]

« Vitamins and Minerals: Does Epidemiologic Evidence Justify General Supplementation ? », American Council on Science and Health, Ruth Kava, 2000

 

[Bow89]

« Dietary folate as a risk factor for neural tube defects: evidence from a case-control study in Western Australia », Medical Journal Australia N°150, pp.613-619, C. Bower & F.J. Stanley, 1989

 

[Cze92]

« Prevention of the first occurrence of neural tube defects by periconceptional vitamin supplementation. », New England Journal of Medecine, N°327, pp.1832-1835, 1992, A.E. Czeizel & I. Dudas.

 

[Dal97]

« Minimum effective dose of folic acid for food fortification to prevent neural tube defects. », Lancet N°350, pp.1666-1669, S. Daly, J.L. Mills et al.

 

[Lau81]

« Double-blind randomised controlled trial of folate treatment before conception to prevent recurrence of neural tube defects », British Medical Journal, N°282, pp.1509-1511, 1981, K.M. Laurence, N. James et al.

 

[Mal98]

« Reduction of plasma homocyst(e)ine levels by breakfast cereal fortified with folic acid in patients with coronary heart disease », New England Journal of Medecine, N°338, pp.1009-1015, 1998, M.R. Malinow, P.B. Duell et al.

 

[Mrc91]

« Prevention of neural tube defects: results of the Medical Research Council Vitamin Study », MRC Vitamin Study Research Group, Lancet, N°338, pp.131-137, 1991.

 

[Rob98]

« Low circulating folate and vitamin B6 concentrations: risk factors for stroke, peripheral vascular disease, and coronary artery disease. », European COMAC Group - Circulation N°97, pp.437-443, 1998, K. Robinson, K. Arheart et al.

 

[Kus96]

« Dietary Antioxidant vitamins and death from coronary heart disease in postmenopausal women », New England Journal of Medecine, N°334, pp.1156-1162, L.H. Kushi, A.R. Folsom, R.J. Prineas, P.J. Mink, Y. Wu & R.M. Bostick, 1996

 

[Los96]

« Vitamin E and vitamin C supplement use and risk of all-cause and coronary heart disease mortality in older persons: the Established Populations for Epidemiologic Studies of the Elderly », K.G. Losoncsy, T.B. Harris, R.J. Havlik, American Journal of Clinical Nutrition N°64, pp.190-196, 1996.

 

[Rim93]

« Vitamin E consumption and the risk of coronary heart disease in men », New England Journal of Medecine N°328: pp.1450-1456, E. Rimm, M.J. Stampfer, A. Ascherio, E. Giovannucci, G.A. Colditz, W.C. Willett, 1993

 

[Sta93]

« Vitamin E consumption and the risk of coronary disease in women », New England Journal of Medecine N°328, pp.1444-1449, M.J. Stampfer, C.H. Hennekens, J.E. Manson, G.A. Colditz, B. Rosner & W.C. Willett, 1993.